RENZO PIANO est une signature internationale dans le domaine de l’architecture, qui emploie 120 architectes dans plusieurs pays. L’ensemble des solutions digitales y sont utilisées depuis de nombreuses années. La digitalisation a révolutionné la façon de travailler des architectes en passant du manuel au digital (calculs manuels à Excel, dessin à la main à Autocad puis au BIM, le coloriage à la main à Illustrator, du relevé de chantier manuel à la robotique, de tests maquettes à de la simulation aérodynamique,). Les gains obtenus par la digitalisation sont de plusieurs natures :
👉 Des gains de temps : accès aux documents, facilité de partage des documents, rapidité de réalisation des modifications…
👉 Une meilleure précision, avec la possibilité de passer au découpage au laser sur des maquettes
👉 Le dépassement des limites dans la conception, en maîtrisant des formes géométriques très complexes ; par exemple, le toit de l’aéroport d’Osaka qui est constitué de plusieurs dizaines de milliers de panneaux d’acier inox tous différents sur la base d’un rayon imaginaire de 33k
👉 Le développement du travail collaboratif entre les parties prenantes : la maquette digitale permet aux différentes agences, ainsi qu’aux partenaires, de travailler sur le même projet à distance et en temps réel
👉 Une illustration de l’impact mesurable du digital est donnée par l’un des projets menés par l’Agence pour l’université de Columbia, à New York. Renzo Piano Building Workshop, architecture de renommée internationale, avait la charge du design du Laboratoire de Neuroscience, Jerome L. Greene Science Center, sur Manhattanville dans le cadre du nouveau campus de l’Université 3 de Columbia à New York. Sur ce bâtiment extrêmement complexe, notamment au niveau fluides et structure, le recours au digital, le BIM (Building Management Modeling) par le biais de REVIT était crucial. Il a permis des gains importants en matière de réduction des hauteurs entre planchers et par conséquent le développé de façades : Le logiciel a permis une coordination très poussée entre architectes, ingénieurs et puis les entreprises pendant le chantier, afin d’optimiser le passage des fluides dans les plafonds et d’en réduire la hauteur. Cela a mené à une réduction globale de la hauteur du bâtiment et donc à une diminution de la quantité et du coût de façades : on en parle d’une économie de 8 à 10% de gains sur les façades (environ 4000mÇ de façades en moins à construire et entretenir).