Le métier de promoteur est encore peu digitalisé. Néanmoins, de plus en d’outils numériques sont utilisés par ces derniers et ont potentiellement été spécifiquement développés pour eux :
Ainsi, après un premier passage avec Google maps (et sa version 3D) pour la recherche de parcelle, Kelfoncier s’est positionné en tant qu’outil pour la recherche de parcelles.
Plus loin dans les étapes de construction du promoteur, d’autres solutions ont été développés pour digitaliser la relation promoteur / client, tels que la plateforme HabX et ainsi offrir aux clients une personnalisation de leur futur bien.
Enfin sur la finalisation et la personnalisation avant la livraison du bien, d’autres solutions existent. Bien que la personnalisation corresponde à 10% de la valeur pour le promoteur, il est important de garder à l’esprit que la personnalisation correspond à 90% de la valeur perçu par le client.
Dans une première forme, la start-up HABX avait pour promesse d’assurer au promoteur une réponse du marché sur
ses promotions immobilière. Dans un contexte où la marge est de 5% à 6%
pour le prometteur, un des principaux postes de dépenses est le cout de commercialisation du bien construit (entre 12% et 15% du prix de la vente). Aujourd’hui, le processus classique
est un bien construit par le promoteur, sur sa conception de la demande du marché, puis mis en vente sans aucun recueil de besoins des futurs acheteurs.
A travers une plateforme HABX, les clients exprimaient leurs besoins sur la base d’un budget et d’une localisation, ils peuvent alors prioriser en fonction de leur propres critères (nombre de m2, étage, exposition, …). Une fois ce premier besoin recueilli, la plateforme affine les attentes du client : nombre de chambres, surface des pièces, … Etant entendu que la solvabilité de chaque client était vérifiée en amont, ce recueil de besoin permet alors à la start up de créer une base de données de clients qualifiés.
C’est sur la base de cette bibliothèque de clients que la start-up peut approcher les promoteurs pour influencer sur la conception du bâtiment. A titre d’exemple, cette base de données a permis de
créer des bâtiments contre intuitif pour le promoteur. La base de données HABX a montré le potentiel pour un immeuble de 29 logements avec 75m2 en moyenne versus un immeuble standard de 36 logements de 50m2. Ainsi, le promoteur en achetant cette base de données de clients qualifiés (où HABX prenait un pourcentage sur chaque vente) pouvait économiser sur plusieurs postes de dépense :
👉 Couts de distribution
👉 Réduction du risque du promoteur
👉 Récupération des espaces communs (lié à la réduction de du nombre d’appartements avec cependant des pièces plus grandes)
Cette réduction de dépenses permettait au promoteur de mettre en vente son bien pour un prix réduit de 15%. In fine, le client est doublement gagnant, d’un côté un prix d’achat plus faible, de l’autre un bien correspondant plus à ses attentes. Même si les promoteurs auraient pu craindre d’interroger les clients, HABX a montré que ces derniers sont assez similaires
« Après les 20 premiers clients, nous pouvions êtres sur que les 100 d’après étaient similaires »