Le développement durable au cœur des enjeux de la Smart City : Partie 3/4

villes durables Emmanuel François
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A quoi ressemblerait la ville durable de demain ? C’est la question que nous avons posé à Emmanuel François, Président de Smart Building Alliance. Nous vivons une époque où le développement durable est sur toutes les lèvres, c’est pourquoi il est important de penser aux infrastructures de demain. Wizzcad a recueilli le témoignage d’un expert en matière de Smart Building pour savoir comment bâtir les villes durables de demain.

Sommaire

Quelles sont les solutions concrètes pour bâtir les villes durables de demain ?

Quelle est votre vision de la ville durable de demain ?

Dans cet épisode, Emmanuel François évoque les prérequis pour bâtir la ville durable de demain. Selon lui, il faudrait repartir d’une « feuille blanche » plutôt que d’envisager l’avenir en conservant les « lunettes du XXème siècle ». Pour repenser l’aménagement du territoire, il faut apporter un regard neuf en cohérence avec les activités humaines amenées à changer. Pour Emmanuel François, il convient de s’appuyer sur une vision prenant en compte la technologie, mais surtout l’Homme pour construire le monde de demain. Afin de bien avoir en tête le contexte actuel, il faut remonter l’histoire et comprendre comment l’Homme, en tant qu’être social, a toujours vécu. Comment l’Homme peut-il se réorganiser et vivre en société avec les nouvelles technologies mises à sa disposition ? Ce message qu’Emmanuel François souhaite faire passer à travers la SBA est que la Smart Building Alliance n’a pas pour mission de prédire la société de demain. Au contraire, elle énumère les conditions pour que cette transition numérique et environnementale voit le jour.

Comment les maitrises d’ouvrage et les bailleurs peuvent-ils rénover leur bâtiment en garantissant la satisfaction des occupants ?

Concernant la rénovation des bâtiments, l’enjeu est de les rendre de plus en plus serviciels et multifonctions. Il est important d’y amener cette infrastructure numérique pour que les bâtiments s’intègrent dans un quartier connecté. Cette notion nécessite, avant tout, l’utilisation de la maquette numérique pour avoir une vision plus juste et précise du territoire.

Quel est l’impact sur les occupants de ces villes durables ?

Emmanuel François revient sur sa vision des choses en expliquant qu’avec le numérique, l’occupant va pouvoir être un moteur de ce changement. En se basant sur l’intelligence collective et sur la création de communautés en réseau, les citoyens pourraient porter ensemble ces changements. Afin de responsabiliser le citoyen, Emmanuel François rappelle qu’il est nécessaire de l’informer. En effet, il est indispensable d’avoir une traçabilité des actions et de la consommation de chacun. Dans ce contexte, il s’agirait de mettre en place une traçabilité positive et responsabilisante à l’aide d’outils collectant et exploitant des données. Selon lui, un système de monnaie d’échange permettrait de valoriser les externalités positives (exemple : un système de bonus pour le tri des déchets avec une monnaie locale). Ce serait un bon moyen de créer une société où le citoyen est au coeur de la démarche. C’est d’ailleurs le cas  dans la ville de Lahti qui ambitionne d’être la 1ère ville au monde à énergie positive, d’ici 2025. Elle incite à avoir un comportement positif en termes de consommation énergétique et de comportements carbone. Ce système partirait du citoyen dans une approche « bottom-up » et non « top-down ».
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